Hossegor vient de vivre un moment d’anthologie : la fenêtre de tir du Royal Barrique 2025 a offert quatre heures d’action dense, filmées sous tous les angles pour élire un seul roi… celui du tube parfait.
Royal Barrique 2025 : le tube comme maître-étalon au sud des Culs Nus
L’appel de midi a réuni huit crews affûtés, prêts à dégainer sur un banc de sable intransigeant. Joan Duru a planté la bombe gagnante – un backside compressé, pincé dans le noir du barrel avant de ressortir dans un crachat offshore. Les juges, postés sous la tente “Barrique Prestige”, n’ont pas hésité : engagement maximum, ligne de rail chirurgicale, timing de sortie millimétré.
- Marée basse : 10h30, coefficient 100, plan d’eau vitré.
- Créneau retenu : 12h30-16h30, rush de l’heure magique entre 13h15 et 14h15.
- Critère unique : profondeur et longueur du tube, aucune manœuvre comptée.
- Support vidéo obligatoire : sans clip, pas de vague.
Au line-up, on a vu des palmes traîner : les alternates, gilets rouge “Barrique d’Or”, se poussaient dès qu’un titulaire hurlait “Next set !”. La cadence folle a rappelé les pics de La Gravière pendant les championnats listés sur cet agenda d’octobre, mais sous un format bien plus roots.
| Team | Capitaine | Vague validée la plus longue (sec) | Position finale |
|---|---|---|---|
| Local Heroes | Guillaume Mangiarotti | 9,7 | 1 |
| Team Bérêt Noir | Nelson Cloarec | 8,2 | 4 |
| North Shore Landes | Kyllian Guerin | 7,5 | 5 |
| Atlantic Barrels | Nicolas Paulet | 6,9 | 6 |
Pour approfondir la préparation matérielle des riders, la page matériel de surf à Hossegor détaille les planches tubulaires préférées des locaux.
Stratégie d’équipe et bancs mouvants : inside the game
Une fois la marée passée en remontant, le spot principal s’est mis à dériver. Louis Poupinel lit le sable comme un roman et crie : “Shift south !”. Stand, drapeaux et juges glissent sur 200 mètres. Pari gagnant : un nouveau banc, plus creux, relance le show.
- Décision collective rapide : mégaphone + geste circulaire des juges.
- Temps mort réduit à 8 minutes pour replacer les caméras.
- Reprise directe avec séries 3 et 4 sur le nouveau peak.
Cette gestion mobile inspire déjà d’autres compétitions listées dans les Frankrijk kampioenschappen. La logique : moins de monde à l’eau, plus de bombes attrapées. Les teams témoignent :
| Surfeur | Décalage effectué (m) | Tube noté | Commentaire crew |
|---|---|---|---|
| Charly Martin | 180 | 8,5 | “Le sable respirait mieux au sud.” |
| Paul-César Distinguin | 200 | 8,1 | “Courant costaud, mais plus vertical.” |
| Justin Becret | 210 | 7,8 | “Take-off drop de falaise.” |
La mobilité n’enlève rien au folklore : wax partagée, blagues salées, et la bière “Élégance Royale” servie glacée lors du flush final. Ceux qui souhaitent revivre l’ambiance coaching peuvent réserver des surflessen in Hossegor afin de sentir la pression d’un call rapide.
Palmarès et héritage : quand le Barrique Excellence trace la voie
L’after au Surfing a sacré un line-up digne d’un Château Barrique millésimé : Joan Duru décroche la Couronne Epicurienne, devant Charly Martin en Paul-César Distinguin. La “tombette” de Mathias Maalem remporte la mention Barrique Royale pour la plus belle gamelle.
- Trophée principal : sculpture en chêne, siglée Barrique Excellence.
- Film récap’ d’Étienne Bellan-Huchery, monté en 18 jours chrono.
- 13ᵉ édition, 12ᵉ vainqueur différent : la parité des chances reste une signature.
Les vidéastes, héros discrets, reçoivent des bouteilles “Majesté Saveurs” personnalisées. Leur rôle fait écho aux stages média du surf camp Hossegor Glisse, où l’on apprend à shooter sans rater un souffle.
| Vidéo-opérateur | Spot de prise de vue | Uitrusting | Clips retenus |
|---|---|---|---|
| Grégory Ménager | Ponton | RED Komodo | 21 |
| Adrien Bulus | Dune nord | Drone Inspire 3 | 18 |
| Judith Emmanuel | Beach level | Canon R5 | 15 |
Cette moisson d’images alimente déjà le teaser du festival Quiksilver Capbreton et servira de référence pour le futur événement Palais Royal 2025.
Le Royal Barrique est-il ouvert aux amateurs ?
Non. L’événement reste une invitational destinée aux surfeurs confirmés ayant déjà prouvé leur aisance dans le tube landais. Les curieux peuvent toutefois s’inscrire sur les waiting lists d’autres contests locaux via Surf-Hossegor.
Pourquoi la vague doit-elle être filmée ?
Le jugement s’effectue exclusivement sur vidéo pour garantir une analyse fine du positionnement, de la durée d’enfermement et du souffle à la sortie. Sans clip, aucune vague n’est homologuée.
Comment se préparer aux tubes landais ?
Travail respiratoire en apnée, renforcement des jambes et choix d’un rocker adapté ; les conseils pro sont détaillés dans la section entraînement du site Surf-Hossegor.
Qu’apporte le format par équipes ?
Moins d’embouteillage au pic, plus d’entraide parmi les riders et un storytelling renforcé pour les médias ; le public suit ainsi un véritable championnat dans le championnat.
Le Royal Barrique influence-t-il d’autres disciplines de surf ?
Oui. Le concept 100 % tube inspire déjà le para-surf, comme le montrent les initiatives décrites sur la page dédiée aux champions de para-surf.
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